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crise economique - Page 6

  • Jean-claude Trichet, David Ricardo et l’inflation.

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    David Ricardo

    La lecture du journal du dimanche et de l’éditorial de son rédac-chef Jacques
    Esperandieu (un nom de circonstance…) nous démontre que le message que je porte depuis plus d’un an dans ce blog, commence à poindre dans l’opinion publique.

    la planète tout entière est-elle au bord d'une catastrophe économique, financière, monétaire comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps?
    Difficile désormais d'écarter cette sombre perspective. Surtout devant l'incapacité persistante des autorités compétentes à trouver des solutions
    durables pour faire face.
    Une (petite) lueur d'espoir dans cet océan de catastrophes?
    La France pourrait résister un peu mieux au choc grâce à une consommation des ménages soutenue. A condition que, comme prévu, la poussée inflationniste se calme au second semestre.


    Alors là, mon cher Jacques, vous portez véritablement bien votre nom…
    Car espérer est une chose, y croire en est une autre et je ne saurai trop vous conseiller de parfaire votre culture en relisant l’œuvre de David Ricardo (1772-1823), théoricien économiste autodidacte mais suffisamment praticien pour être retraité à 42 ans. auteur entre autres du remarquable ouvrage :
    Le cours élevé du lingot, preuve de la dépréciation des billets de la banque (1810)
    Dans le Bullion Report remis à la Chambre des communes en 1810, Ricardo dénonce l'émission excessive des billets de banque, source selon lui de l'inflation. Il préconise que l'émission de monnaie soit limitée par le stock d'or, afin d'en garantir la valeur.
    Pour remettre les choses et les siècles en perspectives, je ferai simplement remarquer la chose suivante :
    Avant la crise bancaire, la création monétaire mondiale progressait au rythme de 20 % par an. Un niveau INVRAISEMBLABLE, qui équivaut à une inflation de 12 à 13 %, compte tenu d’une croissance économique mondiale de 5 %.
    Hors depuis, La Fed et Bernanke aka Bernie la plante ont encore plus fait fonctionner la planche à billets pour sauver les potes de la Money power, banquiers et fond d’investissements.
    Créant ainsi potentiellement entre 15 et 18 % d’inflation.
    Pour l’instant, Jean-claude Trichet gouverneur de la banque centrale européenne a su résister à Sarkozy et à certains gouvernements européens qui le poussait à appuyer sur le bouton du détonateur de la baisse des taux, grâce notamment au soutien d’Angela Merkel.
    Ainsi, nous avons pu être protégé (mais oui...) de l'hyper-inflation pour ne connaître que l'inflation (et déjà ça gueule !!!)
    Les Américains ayant pris l’habitude depuis 60 ans de faire payer leur casserole au monde entier, ont déjà prévenu via Bernie la plante qu’ils continueraient, si besoin était, de baisser les taux, ce qui dans un futur très proche presque immédiat va contraindre Jean-Claude Trichet a appuyer à son tour sur le bouton du détonateur, car il ne pourra résister très longtemps à la pression des pays exportateurs de l’Europe pénalisé par la parité Euro/Dollar et à la Présidence européenne de Nicolas 1er.
    Si cela était (et cela sera) plus rien ne protégera l’Europe de l’hyper-inflation et celui que nous avons élu comme le Président du pouvoir d’achat, en sera authentiquement celui qui l’aura détruit.

    Allez, Jean-Claude, un petit effort, appuies sur le bouton…

    Nécronomiquement votre

  • Inflation : Fillon attaque le Président

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    "Nous allons dénoncer ceux qui se livrent à des augmentations insupportables de leurs marges qui ne sont pas justifiées. On ne peut pas les interdire. On est dans un pays où les prix sont libres", a-t-il poursuivi.

    "Il y a des prix de produits qui augmentent de façon tout à fait excessive alors même que la matière première ne justifie pas cette augmentation", a-t-il insisté.


    Ces propos d’une violence inouïe ne sont rien moins que ceux de François Fillon, attaquant pour la première en frontal le Président au palmarès de la hausse des prix.
    Il est vrai que 372 %, cela fait cher même pour un camembert qui sent les pieds. Fût-il avec un Top-Model

    Un vrai putch gouvernemental...

    Nécronomiquement votre

  • Marketing des matières premières: L'or dure

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    Au même titre que le pétrole (voir note du 31 10 dans krach mondial) un des stigmates de la crise mondiale est sans conteste, dans le cadre de la flambée des matières premières, l’irrésistible ascension du prix de l’or.
    Parlez en avec les Anciens (vos parents ou grand-parents) qui ont déjà connu des crises économiques, ils vous diront que la flambée de l’or est un très mauvais signe, annonciateur de temps troubles.
    Mercredi les cours de l'or se sont envolés à New York, dépassant les 800 dollars l'once pour la première fois depuis 1980, après le nouvel assouplissement monétaire annoncé par la banque centrale américaine et en raison des craintes d'inflation.

    Pourquoi ?

    Parce que dans une période comme celle que nous vivons, où il y a beaucoup de liquidités et peu d’actifs (immobilier qui s’écroule, marché action en plein doute, les matières premières et particulièrement l’or représentent le sommet de la valeur refuge.

    En voici les raisons :

    1) L’or a connu un marché baissier de 1980 à 2001
    2) L’or est facile à conserver, il ne dégrade pas, s’entrepose dans des volumes très petits que l’on peut conserver chez soi bien caché ou dans un coffre
    3) L’or a survécu à six millénaires ainsi dans le plus vieux centre commercial du monde à Istanbul le grand Bazar, les marchands ont même installés dans les allées des écrans plasmas qui diffusent en permanence le cours de l’or …) l’or a survécu à tous les investissements, tous les gouvernements, toutes les monnaies.
    4) Il se négocie partout sur la planète et ne connaît pas de frontières
    5) Plus le prix monte, plus il devient attractif et cela est contraire au loi de l’offre et de la demande puisque sur les autres marchés plus les prix montent, plus la demande a tendance à se restreindre, alors qu’avec l’or, c'est l'inverse...


    La flambée de l’or est la preuve irréfutable que nous sommes désormais entrés dans ce que l’on appellera plus tard dans les livres d’histoire « la très grande dépression »
    Pouvait-il en être autrement avec le choc inouï de la Mondialisation ?
    Evidemment non…Attachez vos ceintures, le sommet est pour 2010 et la crise durera plusieurs années et seuls les plus forts mentalement survivront, amis nécronomistes...Fuck les medias vive la Kronik

    Nécronomiquement votre